Depuis plusieurs années, les pratiques « no-code » montent en puissance, devenant même un outil privilégié pour certaines organisations et entreprises qui y voient une solution rapide et simple pour faire face à leurs impératifs économiques. Sur un marché du travail de plus en plus connecté et exigeant et à l’heure ou le télétravail, les services en ligne et la collaboration à distance sont passés maîtres, cette tendance a-t-elle vocation à perdurer ?
Sommaire :
Le no-code Quèsaco ?
L’engouement pour les plateformes de no-code
Mais ce succès est-il amené à se pérenniser ?
Avantages et limites du no-code
Une alternative intéressante
Le no-code Quèsaco ?
Les plateformes de no-code permettent de créer des applications web grâce à un éditeur visuel. Ces interfaces de programmation visuelle autorisent ainsi n’importe quel utilisateur à créer sa solution informatique en quelques clics et sans taper la moindre balise.
Ces dernières années, l’apparition d’outils comme Webflow, Zappier, Airtable ou Notion ont donné un nouvel élan au no-code, même si ce mouvement n’est pas nouveau : des outils no-code comme Dreamweaver (1997) ou WordPress (2003) existent en effet depuis bien plus longtemps ! Lors de la création de sa première plateforme, Comet a d’ailleurs été précurseur en utilisant Bubble, la plateforme no-code qui vise à créer des applications web grâce à un éditeur visuel.
Cette pratique a particulièrement gagné en notoriété pendant le confinement. Au niveau mondial, les entreprises, quelle que soit leur taille, ont exprimé un réel besoin de flexibilité, d’agilité et de réactivité pendant la pandémie et de nombreuses initiatives no-code aidant des secteurs durement touchés pendant cette période, comme la restauration ou les hôpitaux par exemple, ont vu le jour.
L’engouement pour les plateformes de no-code
Concrètement, le succès du no-code s’explique par son objectif premier, collant aux réalités du marché : mettre en place des solutions digitales simples et rapides sans compétences techniques poussées.
L’un des porte-drapeaux du no-code, l’entreprise Bubble, qui a été créée en 2012 par Emmanuel Straschnov. et Joshua Haas à New York, et qui occupe une place particulière dans l’histoire de Comet, compte aujourd’hui plus de 1 600 000 utilisateurs dans le monde et sa dernière levée de fonds, datant de juillet 2021, s’est élevée à 100 millions d’euros.
Mais ce succès est-il amené à se pérenniser ?
Le no-code est souvent utilisé pour tester un nouveau produit ou pour faciliter et automatiser des processus, aussi bien en interne qu’en externe. Contrairement aux idées reçues, le no-code n’est pas réservé aux start-ups. En interne, les PME et les grands groupes utilisent aussi le no-code pour se libérer des tâches quotidiennes chronophages et sans valeur ajoutée. En externe, le no-code permet de proposer ce type de service sur des logiciels en SaaS.
Avantages et limites du no-code
Le no-code permet de ne pas se soucier de la partie infrastructure et autorise ses utilisateurs à se concentrer sur la partie métier, l’objectif étant souvent d’obtenir un retour sur investissement rapide.
Ainsi, une solution comme Bubble permet aux utilisateurs de créer et de personnaliser des applications via une interface conviviale sans codage, sans programmation HTML ou CSS fastidieuse. En outre, la solution offre un large choix de templates en fonction des besoins : applications, des sites vitrines ou d'e commerce. Grâce à une prise en main rapide, les utilisateurs peuvent personnaliser facilement leur page.
En revanche, le no-code n’est pas forcément adapté à tous les cas d’utilisation, et les outils de no-code sont évidemment limités. Il est par exemple difficile de migrer certaines applications et outils de no-code car vous ne serez jamais propriétaire de votre code source sur une plateforme de no-code. Vous pourrez donc également vous heurter au verrouillage de votre fournisseur si vous décidez de quitter votre plateforme. L’évolution et la maintenance étant limitées, il est donc important de bien définir ses applications et le cadre de conception en amont. Avoir des notions en code, peut par ailleurs permettre de résoudre des problèmes techniques plus facilement.
Une alternative intéressante
Le no-code permet de ne pas se soucier de la partie infrastructure et autorise ses utilisateurs à se concentrer sur la partie métier, l’objectif étant souvent d’obtenir un retour sur investissement rapide. C’est ce qui a motivé le choix de Comet pour Bubble au départ : grâce à sa simplicité d’utilisation, la partie workflows mise à part, Bubble a permis aux fondateurs de Comet de mettre en place un prototype rapidement afin d’aller défendre le projet Comet face aux investisseurs.
En revanche, le no-code n’est pas forcément adapté à tous les cas d’utilisation, et les outils de no-code sont évidemment limités. Il est par exemple difficile de migrer certaines applications et outils de no-code car vous ne serez jamais propriétaire de votre code source sur une plateforme de no-code. Vous pourrez donc également vous heurter au verrouillage de votre fournisseur si vous décidez de quitter votre plateforme. L’évolution et la maintenance étant limitées, il est donc important de bien définir ses applications et le cadre de conception en amont. Avoir des notions en code, peut par ailleurs permettre de résoudre des problèmes techniques plus facilement.
Une plateforme de no-code telle que Bubble permet ainsi aux entreprises de tester leurs idées, d'ordonner visuellement les flux d'informations, et de mettre leurs concepts en action d'un simple clic, sans avoir besoin de compétences techniques spécifiques. Et à bien des égards, le no-code permet au marché des plateformes et des applications de continuer à évoluer et à innover.
Pour en savoir plus, regardez notre Comet Tech Talk à ce sujet :