Suite à une interview réalisée pour Blasting News, Yoann Lopez, Head of Brand de Comet revient sur les effets de la crise sur le monde de l'IT et du freelancing en particulier. En voici un extrait.
Lors du confinement, beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, le travail en freelance est-il devenu une solution pour certaines personnes ?
Nous avons remarqué que beaucoup de personnes se sont posées des questions dès le premier confinement quant à leur volonté ou non de continuer à faire le travail qu’elles font. D’autres situations concernent des personnes qui ont vécu malheureusement des licenciements. Concernant notre domaine d’expertise, le monde de l’IT, les métiers concernés sont très demandés notamment celui de développeur web où le marché est en tension.
L’avantage du métier de freelance dans ce domaine fait que les personnes ont moins de difficultés pour trouver du travail. Ils peuvent notamment trouver des missions en télétravail. Le chômage partiel a permis à certaines personnes de prendre un peu plus de temps de réflexion sur le sujet, de tester de nouvelles options, sans prendre trop de risques.
Votre entreprise semblait déjà adepte du télétravail avant la crise actuelle, avez-vous cependant connu des changements dans votre mode de travail ?
Dès le lancement de Comet, nous nous étions dit que nous serions toujours d’accord pour employer des personnes qui n’habitaient pas forcément à Paris. Bien que nous ayons notre bureau dans la capitale, des employés de Comet vivent en Corse, d’autres à Bruxelles etc.
Très rapidement nous avions développé toute une infrastructure pour avoir des méthodes de travail propices au télétravail.
Dans le monde de la high-tech les gens sont d’ailleurs des précurseurs sur cette méthode et nous avons donc tenté de pousser nos clients au télétravail. Pour certaines entreprises avec lesquelles nous travaillons, notamment celles du CAC 40 n’ont pas forcément la culture du télétravail ou les infrastructures nécessaires. Nous avons réalisé beaucoup d'ateliers avec ces entreprises pour leur montrer comment nous le faisions en interne afin qu’ils puissent pratiquer ce télétravail avec nos freelances.
Cette tendance a en effet été accélérée avec le confinement. J’imagine que nous n’irons pas vers du 100% télétravail pour toutes les entreprises mais je pense que de plus en plus d’entreprises accepteront de travailler avec des freelances en remote (télétravail, ndlr).
Vous promettez aux entreprises de se réinventer, par quels moyens ?
Notre constat reste le suivant : l’avantage d’un freelance est qu’il est souvent passé par plusieurs entreprises, il a appris différentes méthodes et a potentiellement travaillé sur des innovations singulières. Il peut ainsi transférer ces nouvelles techniques d’une société à l’autre. Le freelance a dans la majeure partie des cas un parcours intéressant pour ces entreprises.
Par ailleurs, le fait de commencer à travailler avec quelques freelances permet aux sociétés de tester une idée sans forcément embaucher une nouvelle équipe. Cela leur donne une certaine flexibilité pour accélérer leur innovation.
Suite à cette crise sanitaire, avez-vous fait des constats spécifiques ? Des perspectives de nouveaux projets sont-ils nés ?
Après avoir constaté un écroulement de notre chiffre d’affaires entre mars, avril et mai, nous l’avons ensuite multiplié par trois au troisième trimestre 2019. Les entreprises sont aussi plus flexibles avec les freelances aujourd’hui. Il y a eu également une prise de conscience autour du numérique, cela devient nécessaire pour plusieurs sociétés si elles veulent faire face à de nouvelles crises.
Pour ce qui est de nos projets, nous allons lancer un produit pour permettre à des entreprises ou des agences d’avoir un outil qui leur offre une mise en relation directe avec nos freelances à travers un abonnement : Staar.
Rendez-vous sur le site de Blasting News pour lire la suite de l'interview.