Afin de garder son avancer, l'industrie du luxe doit se réinventer pour engager des clients en quête permanente de nouveautés, et se préparer à une véritable transformation. Les valeurs et les objectifs du consommateur de luxe ont évolué ces dernières années. Moins focalisé sur les signes extérieurs de richesse ou la recherche d'un statut, il attend en revanche une expérience client qui va au-delà de l’achat, ainsi qu’un sentiment d'appartenance à une communauté. Il est prêt à payer davantage pour des marques qui soutiennent une cause et mettent l'accent sur la transparence ou la durabilité. Il veut aussi être accompagné par des points de ventes omni-canaux qui, au-delà du marketing, améliorent son expérience. Pour en apprendre davantage sur l'industrie du luxe, consultez notre analyse "Secteur du luxe et technologies : décryptage" en cliquant ici.
En pleine croissance
Récemment encore, une réalité augmentée (AR - Augmented Reality) et virtuelle (VR - Virtual Reality) accessible à tous semblait un concept complètement futuriste. Pourtant, Goldman Sachs estime que la « réalité étendue » (néologisme désignant un mélange d’AR et de VR) pourrait dégager des recettes de 80 milliards de dollars d'ici 2025, et jusqu'à 182 milliards de dollars dans le meilleur des cas. La demande la plus forte pour ces technologies se situe dans les secteurs des jeux vidéos, des événements en direct et des divertissements, mais aussi dans la vente de détail. Et qui montre l'exemple dans la vente au détail ? Le luxe. Grâce à des clients qui dépensent davantage qu’ailleurs, l’industrie du luxe mène la danse vers un nouveau type de vente étroitement lié à l'expérience d'achat.
Le lien social
Ces dix dernières années, Facebook a acheté plusieurs entreprises de VR et d’AR, notamment Oculus en 2014, le leader des casques de réalité virtuelle. Sur son site web, Facebook explique diriger « cinq laboratoires de recherche dans le monde entier avec pour objectif de créer les technologies de VR et d’AR de demain. » De nouvelles données publiées par la société d'études de marché Ipsos Mori montrent que 93 % (soit la quasi-totalité) des consommateurs de luxe utilisent régulièrement les réseaux sociaux, et que 88 % utilisent quotidiennement un réseau social appartenant au groupe Facebook. À l'avenir, il est donc probable que ces technologies viendront non seulement compléter les plateformes d'achat, mais qu’elles deviendront les plateformes elles-mêmes. Pour plus d'informations sur les dernières tendances, consultez notre analyse sur le secteur du luxe.
La nouvelle norme
Pour les jeunes générations, il n'y a rien de plus normal que de voir quelqu'un à l’apparence modifiée au moyen d’un filtre Snapchat. Ces outils de reconnaissance faciale et de réalité augmentée sont présents sur les applications les plus populaires, notamment Instagram. Ils ont permis à l'ensemble des consommateurs d'adopter l’AR le plus naturellement du monde. Les jeunes s'attendent désormais à ce que les marques incorporent de la réalité augmentée dans toutes leurs expériences d'achat. Un exemple de réalité augmentée qui a changé la vie des clients : les essayages virtuels. N'importe qui peut par exemple essayer les baskets Gucci's Ace depuis chez lui, sur une application dédiée. Gucci propose aussi de la réalité augmentée avec sa gamme d'accessoires pour la maison : une fonctionnalité permet à l'utilisateur de visiter son propre logement où apparaissent virtuellement des objets de la collection Gucci Décor. Les équipes de design dans le luxe proposent aussi de la réalité augmentée qui inclut le consommateur dans le processus de création. Cette démarche répond parfaitement à la demande de produits personnalisés des millenials ultra-connectés.
Pour des produits de beauté, le consommateur peut utiliser l’AR pour visualiser le rendu du produit sur lui, selon le ton de sa peau et la forme de son visage. Toujours dans un environnement virtuel, il peut tester différents maquillages, prendre un selfie et le partager avant même de toucher physiquement les produits et d'acheter ceux qu'il préfère. Ce genre d'essayages virtuels avant l'achat est de plus en plus fréquent, signe qu'ils deviendront rapidement la norme et non l'exception.
Une question de talents
Au-delà des défis techniques — allant de la durée de vie des batteries à la précision des éléments virtuels — l'un des obstacles à la progression rapide de l'industrie de l’AR et de la VR réside simplement dans le manque de talents. Ces professions sont tellement récentes qu'il est difficile de mesurer l'écart entre l'offre et la demande de talents qualifiés. Un rapport du cabinet McKinsey intitulé Réalité virtuelle et augmentée : Promesses et dangers des technologies immersives illustre cette difficulté : « Aux États-Unis, la demande de freelances experts en réalité virtuelle augmente plus rapidement que pour n'importe quelle autre compétence. Une récente étude menée sur 200 entreprises canadiennes de VR montre qu'il est tellement difficile de recruter des talents en VR que cela pourrait entraîner des rachats d'entreprises. » Le manque de talents ralentit non seulement la croissance de certaines entreprises, mais l'étendue même des possibilités de la réalité augmentée et virtuelle.
La solution à leur propre problème
Dans notre société où l'emplacement physique perd de son importance, les technologies d’AR et de VR participeront probablement un jour à façonner la solution à leur propre problème, en aidant les entreprises à créer des lieux de travail virtuels. L’AR et la VR pourront potentiellement bouleverser nos manières de vivre, de travailler et d'apprendre. La seule limite à leur croissance et à leur optimisation, c'est le manque de talents prêts à l'emploi. Chez Comet, nous proposons des services qui répondent justement à ce problème.
La communauté Comet regroupe des freelances certifiés et passionnés par les missions sur lesquelles ils travaillent. En utilisant l’intelligence artificielle pour qualifier et proposer aux meilleurs talents des projets innovants, Comet permet aux entreprises d’accéder à des milliers de compétences IT à la demande, sans risque et en moins de 24h.